- 15 janvier 2023
- Envoyé par : yndinga
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En mai 2019, 39 nouveaux établissements universitaires ont rejoint le réseaux de l’AUF dont l’Institut des Sciences et techniques professionnelles, situé à Brazzaville, au Congo. Dans ce témoignage, Arsène Totokani, promoteur de l’établissement, présente son offre de formation. Il s’exprime également sur les motivations de son adhésion à l’AUF et les attentes de l’ISTP vis-à-vis de l’AUF.
- Parlez-nous de l’Institut des sciences et techniques professionnelles
L’ISTP s’est assigné dès sa création en 2004, une triple mission : la formation, la recherche et le service à la collectivité. Nous avons voulu nous investir dans les filières où l’offre de formation était timide au Congo. C’est ainsi que les sciences et technologies ont constitué et constituent encore aujourd’hui le premier pôle de formation de l’ISTP. Nous disposons d’un excellent plateau technique, conforme aux standards académiques, qui garantit une formation professionnelle de qualité.
Nous délivrons actuellement 11 licences professionnelles dans 2 domaines de formation :
- Les Sciences économiques et de gestion : banque et assurance, assistant manager, gestion commerciale et marketing, gestion comptable et financière, gestion des ressources humaines, commerce international et transit ;
- Les Sciences et technologies : système informatique et génie logiciel, réseaux et télécommunications, électrotechnique et électricité industrielle, maintenance industrielle et bâtiments et travaux publics.
Depuis sa création, l’ISTP a formé environ 4000 diplômés.
- L’ISTP vient de rejoindre l’AUF. Qu’est-ce qui a motivé votre demande d’adhésion ?
Après l’obtention de la reconnaissance nationale par l’agrément définitif du ministère en charge de l’enseignement supérieur, l’ISTP qui souhaite continuer à améliorer la qualité de son offre de formation, sa gouvernance ainsi que l’employabilité de ses étudiants, a sollicité une adhésion à l’AUF, pour pouvoir bénéficier de l’expérience et l’expertise de l’agence à travers son vaste réseau de membres, notamment des établissements francophones de l’enseignement supérieur.
- Dans quels domaines envisagez-vous prioritairement mettre à contribution l’expertise et la solidarité du réseau AUF ?
Comme nous venons de le dire, conformément à notre projet d’établissement, nous souhaitons prioritairement bénéficier de l’expertise et de la solidarité du réseau AUF dans les domaines de la qualité de formation (encadrement des formateurs dans la spécialisation et la pédagogie universitaire), la gouvernance (assurance qualité) et l’employabilité des diplômés.
- Quel est votre regard sur la Francophonie universitaire et son implication dans le développement des sociétés ?
Les établissements d’enseignements supérieurs sont aujourd’hui confrontés à de multiples défis qui impactent le développement des sociétés. L’AUF, qui a déjà fait ses preuves, participe au développement des sociétés en aidant ces établissements à faire face et à relever certains de ces défis.
- Votre mot de la fin ?
Nous voulons exprimer notre satisfaction d’avoir rejoint la grande famille du monde universitaire francophone. Après l’obtention de l’agrément définitif au niveau national, cette adhésion à l’AUF est pour nous une reconnaissance au niveau international de nos efforts dans la diversification et l’amélioration de l’offre de formation universitaire au Congo.
